POLITIQUE MUNICIPALE 101
Les femmes constituent 50,5 % de la population québécoise, mais ne représentent que 17 % des élues à la mairie et 30% des élu.e.s au niveau municipal. À Sherbrooke, il y a actuellement 15 élu.e.s au Conseil de ville de Sherbrooke et 17 élu.e.s municipaux considérant les deux élu.e.s de l'arrondissement Lennoxville. Les femmes y sont représentées à 40%. Cependant, le comité exécutif de la ville de Sherbrooke, en plus du maire M. Lussier, est composé de trois femmes et c'est aussi une femme qui préside les séances du Conseil, une première! Il s'agit de Mme Nicole Bergeron (présidente), Mme Chantal L'Espérance et Mme Danielle Berthold.
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Deux partis politiques existent. Les personnes souhaitant se porter candidates aux élections municipales peuvent évidemment le faire aussi de manière indépendante.
La carte des districts électoraux a été redécoupée l'an dernier. Or, il n'y a toujours pas de noms associés à ces districts et arrondissements, ceux-ci étant numérotés. Des districts ont été fusionnés et d'autres ont disparus. Pour voir la carte des districts, cliquer ici.
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** Plusieurs lois régissent le fonctionnement et les activités des municipalités dont la Loi sur les cités et villes et le Code municipal du Québec. La Loi sur les cités et villes s'applique à toutes les municipalités qui portent la désignation de villes, en plus de quelques autres. Elle prévoit les pouvoirs du conseil et de ses différentes instances, le fonctionnement du conseil, les règles pour l'adoption du budget, etc. Le Code municipal du Québec constitue la législation fondamentale pour les autres municipalités du Québec qui avaient, à l'origine, un caractère rural. Le Code municipal prévoit pratiquement les mêmes pouvoirs que la Loi sur les cités et villes.
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La Loi sur les compétences municipales, entrée en vigueur le 1er janvier 2006, regroupe et modernise les compétences des municipalités dont traitaient le Code municipal et la Loi sur les cités et villes. Les pouvoirs administratifs et réglementaires qui sont accordés aux municipalités sont rédigés en des termes généraux, ce qui donne à ces dernières une plus grande marge de manoeuvre.